I Congressi degli scienziati italiani prima dell'Unità

Les neuf Congrès des Savants Italiens qui, suivant l'exemple d'autres Pays Européens, sont organisés en Italie de 1839 à 1847 dans neuf villes italiennes (Pise, Turin, Florence, Padoue, Lucques, Milan, Naples, Gênes et Venise), voient l'implication de plus de six mille personnes, dont mille étrangers : académiciens, enseignants universitaires, professionnels, représentants d'institutions publiques et d'organismes techniques, administratifs et militaires des huit Etats italiens. Au cours de deux semaines de rencontres, les participants, dont le nombre atteint son apogée (1613) à Naples, discutent de plusieurs thèmes relatifs aux Sciences Naturelles dans leur plus stricte acception, y compris la médecine et l'agriculture. Ces Congrès offrent un panorama vaste et précis du développement de la science en Italie au XIXe siècle, en historicisant l'évolution scientifique de l'époque, qui est aussi le fruit des échanges et des débats qui ont été possibles grâce à ces réunions. Dans lesdits Congrès, les exigences spécifiques de la recherche scientifique se joignent à celles du développement économique et se mêlent aux sentiments d'unité nationale qui, quoique confus, sont incarnés par un nombre croissant de "savants" liés par un amour fervent de la Patrie italienne. En 1847, à Venise, lors du neuvième Congrès, les références à "nostra Italia " sont tellement explicites qu'elles provoquent la clôture anticipée des travaux pour la brusque intervention de la police autrichienne. En 1861, la première phase de l'Unité Italienne étant terminée, on essaie en vain de faire revivre les Congrès itinérants susmentionnés, en les révitalisant avec l'introduction de thèmes humanistes. Le Congrès de Sienne de 1862 est un échec évident, d'ailleurs assez prévisible, car l'Unité avait éliminé les obstacles qui incitaient, de façon puissante et irrésistible, les savants à se rencontrer.

Nove sono stati i Congressi degli Scienziati Italiani che, sull'esempio di altri Paesi europei, furono organizzati in Italia dal 1839 al 1847, in altrettante città della penisola (Pisa, Torino, Firenze, Padova, Lucca, Milano, Napoli, Genova e Venezia). Essi coinvolsero più di seimila persone - di cui circa mille straniere - tra accademici, docenti universitari, professionisti, esponenti di istituzioni pubbliche e di apparati tecnici, amministrativi e militari degli otto Stati italiani. Nel corso delle due settimane di incontri, i partecipanti - che raggiunsero la punta massima di 1613 a Napoli - discussero su vari argomenti relativi alle Scienze Naturali, intese nel loro più stretto significato, medicina e agricoltura incluse. Tali Riunioni offrono un panorama ampio e preciso dello sviluppo della scienza nell'Italia dell'800, storicizzando l'evoluzione scientifica dell'epoca, frutto anche degli scambi e dei dibattiti che esse resero possibili. In detti Congressi, le esigenze proprie della ricerca scientifica si uniscono con quelle dello sviluppo economico e si intrecciano con i sentimenti, ancorché confusi, di unità nazionale, declinati da schiere crescenti di "dotti" legati da un fervente amore per la Patria italiana. A Venezia, nel 1847, in occasione del nono Congresso, i riferimenti alla "nostra Italia" furono talmente espliciti da determinare la chiusura anticipata dei lavori per il brusco intervento della polizia austriaca. Nel 1861, attuata la prima fase dell'Unità d'Italia, si tentò invano di riesumare i Congressi itineranti anzidetti, rivitalizzandoli con l'aggiunta delle tematiche umanistiche. Quello di Siena, del 1862, ebbe un chiaro insuccesso. Fatto alquanto prevedibile, essendosi dissolti con l'Unità, quegl'impedimenti ad incontrarsi, che - nel contempo - ne avevano costituito stimolo potente ed irrefrenabile a farlo.