Le Niger est soumis à un climat de type sahélien et il est caractérisé par une pluviométrie faible, variable dans l'espace et dans le temps, des températures élevées et des vents violents, tendant à accentuer son aridité. Le pays subit un processus de désertification, parfois irréversible, accentué depuis une trentaine d'années. Les raisons de cette évolution tiennent à deux facteurs convergents : série de sécheresses qui se sont succédées au Sahel depuis la fin des années 60 (1973-1974, 1983-1984 et 2004-2005) et accroissement de la population avec un taux annuel qui dépasse le 3% (PANA 2006). La production agricole, structurellement vulnérable aux risques climatiques, subit des pertes plus ou moins importantes selon la disponibilité d'eau et les stratégies de mitigation mises en place par les agriculteurs. Les retards dans l'installation de la saison des pluies engendrent des risques d'achèvement du cycle de la culture du mil et du sorgho, cycle que dans la région est d'environ 90-120 jours, et ils produisent aussi des difficultés d'organisation du travail des champs. Le but du chapitre est fournir un cadre climatique adressé aux risques agronomiques des céréales. Ce chapitre analyse les conditions climatiques qui influencent les principales cultures céréalières de la région Tillabéri, notamment le mil et le sorgho.
Variabilités et changements climatiques et leurs impacts sur les cultures pluviales
2016
Abstract
Le Niger est soumis à un climat de type sahélien et il est caractérisé par une pluviométrie faible, variable dans l'espace et dans le temps, des températures élevées et des vents violents, tendant à accentuer son aridité. Le pays subit un processus de désertification, parfois irréversible, accentué depuis une trentaine d'années. Les raisons de cette évolution tiennent à deux facteurs convergents : série de sécheresses qui se sont succédées au Sahel depuis la fin des années 60 (1973-1974, 1983-1984 et 2004-2005) et accroissement de la population avec un taux annuel qui dépasse le 3% (PANA 2006). La production agricole, structurellement vulnérable aux risques climatiques, subit des pertes plus ou moins importantes selon la disponibilité d'eau et les stratégies de mitigation mises en place par les agriculteurs. Les retards dans l'installation de la saison des pluies engendrent des risques d'achèvement du cycle de la culture du mil et du sorgho, cycle que dans la région est d'environ 90-120 jours, et ils produisent aussi des difficultés d'organisation du travail des champs. Le but du chapitre est fournir un cadre climatique adressé aux risques agronomiques des céréales. Ce chapitre analyse les conditions climatiques qui influencent les principales cultures céréalières de la région Tillabéri, notamment le mil et le sorgho.I documenti in IRIS sono protetti da copyright e tutti i diritti sono riservati, salvo diversa indicazione.


