Les peintures murales des deux monuments, Chapelle Sixtine et Camposanto de Pise sont soumises à agents de dégradation communs, les agents météorologiques et polluants, et autres agents spécifiques comme la présence des visiteurs ou les conditions de formation de condensation de vapeur d'eau. Depuis l'an 2000, le nombre de visiteurs dans la Chapelle Sixtine a considérablement augmenté, mettant ainsi en évidence le risque de détérioration des oeuvres exposées. Suite à la campagne de dépoussiérage des fresques en 2010, des phénomènes de "blanchiment" sur plusieurs parties des surfaces, ont été mis en évidence. En 2011, le nombre de visiteurs a dépassé 5 millions avec des pics de 27 000 visiteurs par jour. En avril 2011, le directeur des Musées du Vatican a créé un comité scientifique pour caractériser l'impact du microclimat de la Chapelle Sixtine sur la préservation des peintures murales et pour évaluer les performances du vieux système de climatisation existant. En janvier 2014, un nouveau système de climatisation a été installé avec les fonctions de doubler le échange d'air de la chapelle, contrôler l'humidification, diminuer la vitesse du flux d'air dirigé par les diffuseurs près des parois peintes, diminuer de la concentration de CO2 et la concentration de poussière dans l'air. En ce qui concerne les fresques du cloître de Camposanto di Pisa, endommagées pendant la Seconde Guerre mondiale, un projet de "restauration intégrée" a été présenté en 2008 visant des méthodes de récupération des couleurs originales et de protection contre la condensation de la vapeur d'eau. La solution apparemment simple, pour la protection contre la condensation et la poussière, est le chauffage de la partie arrière des panneaux sur lesquels les fresques sont fixées. Le chauffage a été réalisé avec un tissu chauffant contenant des résistances en fibre de carbone. L'activation du chauffage est programmée par un algorithme basé sur les données environnementales du réseau de surveillance microclimatique du Camposanto.
Environnement et conservation du patrimoine culturel : les peintures murales de la Chapelle Sixtine et du Camposanto de Pise.
Mandrioli Paolo
2018
Abstract
Les peintures murales des deux monuments, Chapelle Sixtine et Camposanto de Pise sont soumises à agents de dégradation communs, les agents météorologiques et polluants, et autres agents spécifiques comme la présence des visiteurs ou les conditions de formation de condensation de vapeur d'eau. Depuis l'an 2000, le nombre de visiteurs dans la Chapelle Sixtine a considérablement augmenté, mettant ainsi en évidence le risque de détérioration des oeuvres exposées. Suite à la campagne de dépoussiérage des fresques en 2010, des phénomènes de "blanchiment" sur plusieurs parties des surfaces, ont été mis en évidence. En 2011, le nombre de visiteurs a dépassé 5 millions avec des pics de 27 000 visiteurs par jour. En avril 2011, le directeur des Musées du Vatican a créé un comité scientifique pour caractériser l'impact du microclimat de la Chapelle Sixtine sur la préservation des peintures murales et pour évaluer les performances du vieux système de climatisation existant. En janvier 2014, un nouveau système de climatisation a été installé avec les fonctions de doubler le échange d'air de la chapelle, contrôler l'humidification, diminuer la vitesse du flux d'air dirigé par les diffuseurs près des parois peintes, diminuer de la concentration de CO2 et la concentration de poussière dans l'air. En ce qui concerne les fresques du cloître de Camposanto di Pisa, endommagées pendant la Seconde Guerre mondiale, un projet de "restauration intégrée" a été présenté en 2008 visant des méthodes de récupération des couleurs originales et de protection contre la condensation de la vapeur d'eau. La solution apparemment simple, pour la protection contre la condensation et la poussière, est le chauffage de la partie arrière des panneaux sur lesquels les fresques sont fixées. Le chauffage a été réalisé avec un tissu chauffant contenant des résistances en fibre de carbone. L'activation du chauffage est programmée par un algorithme basé sur les données environnementales du réseau de surveillance microclimatique du Camposanto.I documenti in IRIS sono protetti da copyright e tutti i diritti sono riservati, salvo diversa indicazione.
