Setting the stage for Hittite Studies in Victorian England: practices and methods of the 1870s

Durant les années 1870, on voit émerger en Angleterre des travaux portant sur les monuments de Syrie et d'Anatolie portant des inscriptions que l'on appelle alors Luwian or Anatolian Hieroglyphic. C'est l'époque des premières tentatives de déchiffrement de ces inscriptions, sous l'impulsion de G. Smith et A.H. Sayce. Par ailleurs, W. Wright et A.H. Sayce attribuent ces monuments aux Hittites. Le débat se développe au sein de diverses sociétés savantes, comme le British Museum, mais aussi plusieurs clubs, avec un mélange de coopération et de rivalité entre les principaux chercheurs. Le présent article propose la première vue d'ensemble d'une recherche en cours au départ d'archives inédites conservées à Londres, Cambridge et Oxford.

The 1870s mark the beginning in England of studies of the monuments of Syria and Anatolia with inscriptions in what is now called Luwian or Anatolian Hieroglyphic. Here we see the first attempts at deciphering the inscriptions, involving among others G. Smith and A.H. Sayce. Furthermore, W. Wright and A.H. Sayce attribute the monuments to the Hittites. The debate develops within learned societies, the British Museum and various clubs, in a mixture of cooperation and rivalry between individual scholars. This article offers an overview of research currently under way based on unpublished archival documents preserved in London, Cambridge and Oxford.