Violence against women in Italy after Beijing 1995: the relationship between women's movement(s), feminist practices and state policies

L'Italie, à l'instar d'autres États membres de l'ONU, a répondu à l'appel mondial à mettre fin à toutes les formes de violence contre les femmes et les filles (VCF) adopté dans la Déclaration et le Programme d'action de Beijing de 1995. Grâce à cette contribution, nous cherchons à examiner les tensions et les synergies entre les ordres du jour du mouvement local (ou des mouvements locaux) de défense des droits de la femme et les stratégies gouvernementales en vue de la mise en oeuvre de Beijing. Plus précisément, nous analyserons le rôle des groupes de femmes et du (ou des) mouvement(s) féministe(s) au moment de donner forme aux politiques et interventions en matière de lutte contre les VCF d'un côté et, d'un autre côté, les rapports entre le volet italien du féminisme et les politiques et pratiques de ce pays en matière de VCF. Sur la base de données quantitatives et qualitatives originales recueillies entre 2018 et 2019, nous analyserons dans quelle mesure la pensée féministe a été (ou pas) reconnue par les institutions italiennes durant les 25 dernières années dans le contexte des approches adoptées pour lutter contre les VCF.

Italy, as well as other United Nations Member States, took up the global call to end all forms of violence against women and girls (VAW) embraced in the 1995 Beijing Declaration and Platform for Action. Through this contribution, we aim to explore the tensions and synergies between the agendas of local women's rights movement(s) and government strategies to implement Beijing. Specifically, we will analyse the role of women's groups and feminist movement(s) in shaping VAW policies and interventions, on one hand, and, on the other hand, the relationships between the Italian strand of feminism and VAW policiesand practices. Based on original quantitative and qualitative data collected between 2018 and 2019, we will analyse the extent to which feminist thoughts have (or have not) been recognised by Italian institutions in the past 25 years in relation to the approaches adopted to combat VAW.