En 1553 l'Église di Napoli vendit la petite île de Nisida à Giovanni Piccolomini, duc d'Amalfi, qui y édifia un château englobant la tour de surveillance voulue par le vice-roi espagnol Don Pedro de Toledo. À la fin du XVIe siècle, l'île passa à Goffredo Borgia di Squillace, revint ensuite pour quelques années à la ville de Naples, puis fut à nouveau vendue, en 1595, au prince de Capoue, Matteo Conca, avant de parvenir à Roggiano, Giovan Vincenzo Macedonio. Conseiller du Regio Collaterale Consiglio, le plus important des organes judiciaires et politiques du Royaume de Naples sous la domination espagnole, et propriétaire de l'île et du château de Nisida, le marquis de Roggiano demanda à situer sur Nisida un bureau de la douane royale, avec des entrepôts pour les marchandises débarquées, en lien avec le lazaret de l'îlot Coppino jouxtant l'île, et des logements pour les employés. La peste survenue en Sicile, en 1624, amena le vice-roi Antonio Álvarez de Toledo Duc d'Alba à réaliser de nouveaux aménagements : le lazaret existant, dit « Purgaturo », fut agrandi. De nouvelles mesures de santé maritime avec des interventions sur les lazarets, de Nisida et de tout le Royaume de Naples, furent adoptées dans les premières années qui suivirent l'avènement de Charles de Bourbon en 1734.
Nisida et le controle, sanitarie littoral
Raffaella Salvemini
2021
Abstract
En 1553 l'Église di Napoli vendit la petite île de Nisida à Giovanni Piccolomini, duc d'Amalfi, qui y édifia un château englobant la tour de surveillance voulue par le vice-roi espagnol Don Pedro de Toledo. À la fin du XVIe siècle, l'île passa à Goffredo Borgia di Squillace, revint ensuite pour quelques années à la ville de Naples, puis fut à nouveau vendue, en 1595, au prince de Capoue, Matteo Conca, avant de parvenir à Roggiano, Giovan Vincenzo Macedonio. Conseiller du Regio Collaterale Consiglio, le plus important des organes judiciaires et politiques du Royaume de Naples sous la domination espagnole, et propriétaire de l'île et du château de Nisida, le marquis de Roggiano demanda à situer sur Nisida un bureau de la douane royale, avec des entrepôts pour les marchandises débarquées, en lien avec le lazaret de l'îlot Coppino jouxtant l'île, et des logements pour les employés. La peste survenue en Sicile, en 1624, amena le vice-roi Antonio Álvarez de Toledo Duc d'Alba à réaliser de nouveaux aménagements : le lazaret existant, dit « Purgaturo », fut agrandi. De nouvelles mesures de santé maritime avec des interventions sur les lazarets, de Nisida et de tout le Royaume de Naples, furent adoptées dans les premières années qui suivirent l'avènement de Charles de Bourbon en 1734.I documenti in IRIS sono protetti da copyright e tutti i diritti sono riservati, salvo diversa indicazione.