Les politiques globales de développement durable ont reconnu dans le bassin de la Méditerranée un contexte caractérisé par de sérieuses et complexes problématiques de dégradation des ressources naturelles et d'altération des écosystèmes, occasionnée par l'anthropisation du territoire et l'avancée de phénomènes de désertification. En particulier, les ressources en eau sont soumises à des pressions excessives : la croissante urbanisation et le développement économique provoquent une augmentation constante de la demande en eau à laquelle répond, dans beaucoup de cas, une faible capacité de gestion stratégique et de programmation par les pouvoirs publics. Le secteur des services des eaux, où les objectifs d'efficacité et d'efficience apparaissent plus que jamais fondamentaux, est encore caractérisé par des phénomènes de gaspillage et de dégradation qualitative et quantitative de la ressource, et par des niveaux de tarification souvent élevés. Il s'agit d'un problème de grande importance stratégique parce que, s'insérant dans l'ensemble des actions promues à l'échelle internationale pour la réalisation du développement durable, il fournit une clé de lecture du "processus de transformation de la société et des structures économiques qui optimise les bénéfices économiques et sociaux disponibles immédiatement sans compromettre le potentiel qui permettra d'obtenir des bénéfices analogues dans l'avenir" (Godland et Ledec). L'ampleur du sujet oblige à limiter l'analyse à la réforme des services des eaux en Italie, avec une référence particulière à l'aire de Naples ; dans cette grande métropole méditerranéenne caractérisée par de sérieux problèmes de pression sur les ressources en eau, et on expérimente une évolution radicale des stratégies de gestion des services des eaux, visant à réaliser les objectifs de durabilité environnementale et d'efficacité économique.
L'evolution de l'industrie de l'eau dans les régions méditerranéennes: le cas de Naples » pp
Vitolo Tiziana
2000
Abstract
Les politiques globales de développement durable ont reconnu dans le bassin de la Méditerranée un contexte caractérisé par de sérieuses et complexes problématiques de dégradation des ressources naturelles et d'altération des écosystèmes, occasionnée par l'anthropisation du territoire et l'avancée de phénomènes de désertification. En particulier, les ressources en eau sont soumises à des pressions excessives : la croissante urbanisation et le développement économique provoquent une augmentation constante de la demande en eau à laquelle répond, dans beaucoup de cas, une faible capacité de gestion stratégique et de programmation par les pouvoirs publics. Le secteur des services des eaux, où les objectifs d'efficacité et d'efficience apparaissent plus que jamais fondamentaux, est encore caractérisé par des phénomènes de gaspillage et de dégradation qualitative et quantitative de la ressource, et par des niveaux de tarification souvent élevés. Il s'agit d'un problème de grande importance stratégique parce que, s'insérant dans l'ensemble des actions promues à l'échelle internationale pour la réalisation du développement durable, il fournit une clé de lecture du "processus de transformation de la société et des structures économiques qui optimise les bénéfices économiques et sociaux disponibles immédiatement sans compromettre le potentiel qui permettra d'obtenir des bénéfices analogues dans l'avenir" (Godland et Ledec). L'ampleur du sujet oblige à limiter l'analyse à la réforme des services des eaux en Italie, avec une référence particulière à l'aire de Naples ; dans cette grande métropole méditerranéenne caractérisée par de sérieux problèmes de pression sur les ressources en eau, et on expérimente une évolution radicale des stratégies de gestion des services des eaux, visant à réaliser les objectifs de durabilité environnementale et d'efficacité économique.I documenti in IRIS sono protetti da copyright e tutti i diritti sono riservati, salvo diversa indicazione.


